100 réponses à la crise

L’hebdomadaire La Vie consacre dans son numéro de cette semaine un cahier spéciale de 36 pages détachable intitulé « On est pas obligé de déprimer… 100 réponses à la crise, des solutions pour soi et pour la planète »

Conclu par Jean-Claude Guillebaud ce dossier est découpé en 4 chapitres qui montrent bien le caractère anti-déprime du propos, l’importance de l’engagement de chacun d’entre nous pour sortir de la crise, sans attendre tout des responsables politiques et économiques, même si les solutions proposées sont nous allons le voir éminemment politiques.

Ces 4 parties sont les suivantes :

Ce que peut faire la planète :

1. Réinventer Bretton Woods
2. Diminuer les dépenses d’armement
3. Défendre la souveraineté alimentaire
4. Repenser le commerce avec le Sud
5. Taxer les mouvements de capitaux
6. Redonner du pouvoir aux banques centrales
7. Contrôler les agences de notations
8. Surveiller les traders
9. Recadrer l’OMC
10. Instaurer une gouvernance écologique
11. Réformer les institutions financières
12. Infléchir les politiques migratoires
13. Faciliter l’accès des pays pauvres aux médicaments
14. Encadrer la spéculation
15. Réduire les émissions de gaz à effet de serre
16. Annuler la dette des pays pauvres
17. Contrôler les produits dérivés
18. Récupérer l’argent des dictateurs
19. Augmenter l’aide aux pays du Sud
20. Promouvoir l’agriculture biologique
21. Respecter les Objectifs du millénaire
22. Entreprendre l’épuration des eaux
23. Préserver les ressources halieutiques
24. Privilégier les emplois verts
25. Lancer un plan Marshall pour les pays en développement
26. Mettre fin aux paradis fiscaux
27. Créer de nouveaux indicateurs de richesse
28. Donner une architecture politique à l’Union européenne
29. Réformer l’Onu
30. Imposer des normes sociales

Ce que je peux faire :

31. Je consomme engagé
32. Je fais le ménage à l’ancienne
33. Je m’équipe en ampoules écologiques
34. Je compte sur mes voisins
35. Je customise mes vieux vêtements
36. Je troque mes compétences
37. Je me mets à mon compte
38. Je limite le superflu
39. Je goûte ce qui est beau
40. J’achète des aliments en vrac
41. Je recycle mes cartouches d’encre
42. Je fréquente la ludothèque du quartier
43. J’offre à mes amis un peu de moi-même
44. Je garde confiance
45. Je prends les transports en commun
46. Je compense mes voyages en avion
47. Je fais travailler des structures de l’économie sociale
48. Je teins naturellement mes habits
49. Je deviens un champion de la récup
50. Je « survis » par temps de crise
51. Je fabrique mes propres cosmétiques
52. Je fais mes yaourts moi-même
53. Je mange moins de viande
54. J’emmène un ami de mon enfant en vacances
55. Je vais au concert pour pas cher
56. Je me ressource avec la culture
57. Je donne du temps aux plus jeunes
58. Je préviens plutôt que je guéris
59. Je prends soin de moi

Ce que l’on peut faire ensemble :

60. Instaurons un revenu maximum
61. Développons les emplois de service
62. Insérons-nous dans un réseau
63. Féminisons l’organigramme
64. Travaillons pour demain
65. Misons sur la recherche
66. Ne jetons plus notre vieil
électroménager
67. Entre voisins, privilégions l’entraide
68. Mobilisons-nous pour le logement
69. Promouvons l’accès à la culture
70. Aidons-nous entre familles
71. Donnons notre vieille voiture
72. Conseillons les patrons
73. Pratiquons le Love Money
74. Développons l’habitat coopératif
75. Finançons un jeune
76. Achetons à prix cassés
77. Encourageons le microcrédit
78. Soutenons les jeunes créateurs d’entreprise
79. Soyons sensibles au battement d’ailes
80. Partageons avec ceux qui n’ont rien
81. Donnons leur chance aux jeunes en difficulté
82. Prenons soin des autres
83. Ecoutons ceux qui souffrent
84. Partageons nos compétences
85. Transmettons nos expériences en entreprise
86. Appliquons le Grenelle de l’environnement
87. Conjuguons l’insertion
88. Supprimons le bouclier fiscal
89. Restreignons les heures supplémentaires
90. Instituons l’entreprise en droit
91. Instaurons un revenu d’existence
92. Continuons de donner
93. Partageons notre voiture

Ce que font les autres

96. La Chine soigne son marché
97. S’inspirer de l’Afrique
98. Le Green New Deal des Etats-Unis
99. Du Japon à l’Allemagne le retour de la RTT
100. La force du modèle scandinave

Le MoDem est un mouvement de citoyens engagés.

J’invite tous les membres et amis du MoDem a se précipiter chez leur marchand de journaux et à lire ce passionnant dossier dans lequel nous trouverons beaucoup d’idées en phase avec le modèle humaniste du XXIème siècle qui est le projet politique du MoDem. Merci à la rédaction de La Vie pour cette très estimable contribution au débat démocratique.

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Un potager bio à l’Elysée ?

De la Rolex (c) à la binette le chemin et le temps risque d’être long… mais pourquoi pas rêver?

Carla Bruni mettant ses bottes et ses pas dans ceux de Michelle Obama qui a creusé les premiers sillons d’un potager bio à la Maison Blanche  voilà qui signifierai probablement un virage politique majeur…

En ces temps de crise et de drames sociaux et humains qu’elle engendre même s’il est vertueux de conserver une bonne dose d’humour face à la « comédie du pouvoir », un démocrate n’apprécie guère ni la « pipolisation » de la vie politique, ni les « diversions » opérées par les responsables pour détourner l’attention des citoyens des problèmes essentiels du pays.

Aussi, ce billet n’est pas seulement léger, il pointe le message politique délivré par la première dame des Etats Unis dans un pays où l’obésité est un fléau et un problème de santé publique majeur qui malheureusement gagne la France.

En 18 ans en France, la population souffrant d’obésité est passée de 6 à 17%. Ce fléau sanitaire doit être combattu d’autant plus rapidement et vigoureusement qu’il concerne d’abord les personnes les moins favorisées.

Comme le « malendettement » (voir notre position sur le crédit revolving) la « malbouffe » et ses conséquences sur la santé mais aussi sur le pouvoir d’achat (les mauvais plats cuisinés étant plus coûteux que les légumes préparés à la maison) concerne les moins favorisés. Cette question est donc tout sauf  « légère » sans mauvais jeu de mots.

Or que dit Michelle Obama :«Je veux être certaine que notre famille ainsi que le personnel et tous ceux qui vivent à la Maison Blanche mangent sainement et aient accès à des légumes et des fruits vraiment frais». »

Il est donc question de justice sociale -accès aux légumes et fruits- par tous, et de préservation de l’environnement (le potager est bio) et de la santé publique.

Cela fait au moins déjà trois bonnes raisons de donner un coup de pelle dans les jardins de la Maison Blanche.

En France, il est impensable que soient mises en oeuvre des campagnes de santé publique comme manger-bouger préconisant de manger 5 fruits et légumes par jour, et que celà doivent être réservé à une élite de la population.

Le MoDem se doit d’encourager les circuits courts de distribution (de type AMAP, Bienvenue à la ferme, etc…) et l’agriculture paysanne (nous y reviendrons dans un prochain billet) mais il faut aussi considérer les jardins familiaux comme un des éléments de réponse à ce scandale de l’accès à une nourriture saine.

Pour Michelle Obama, il y a évidemment aussi une quatrième raison qui n’échappera pas à tous ceux qui pensent que « le bling-bling » et la Rolex à 50 ans ne sont pas les horizons indépassables de la civilisation !

Les écoliers de Washington sont venus travailler à ce potager, et les démunis du quartier de la Maison Blanche bénéficieront de sa production dans le cadre d’une soupe populaire.

Cette initiative crée du lien social là où d’autres initiatives créeent de la distance et des clivages sociaux. Cette initiative est donc forte en symboles positifs pour le peuple américain.

C’est le sens du regain des jardins familiaux que le MoDem se doit d’accompagner et d’amplifier, non pas pour satisfaire seulement les attentes sympathiques des « babos » (ou bobos bayrouistes) mais surtout des milieux populaires qui en ont le plus besoin. Cette orientation à même été reprise par le député UMP du Loiret Jean-Paul Charié dans son rapport « Avec le commerce, mieux vivre ensemble » où il propose la création de « 200 jardins ouvriers », là où les demandes sont d’au moins 3000 selon la Fédération des Jardins Familiaux et Collectifs.

L’Office International du Coin de terre et des jardins familiaux qui regroupe les fédérations nationales de 15 pays, présente de manière très claire et efficace les atouts de ces jardins familiaux dans la création du lien social.

Sous la rubrique « qu’offrons nous? » cet organisme indique ce que ces lieux où l’on produit en premier lieu dans la convivialité des fruits et légumes sains peuvent apporter non seulement aux familles, mais aux enfants, aux chômeurs, aux immigrés, aux handicapés, aux personnes âgées.

La promotion de ces jardins familiaux doit donc être inscrite aux programme du MoDem, notamment parce qu’ils sont outils et porteurs de « lien social » et de « vouloir vivre-ensemble » retrouvé.

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Pas de profits sur le dos des endettés (limitation du crédit revolving)

Le projet de réforme du crédit à la consommation s’attire de nombreuses critiques justifiées de la part des associations de consommateurs parce qu’elles le jugent insuffisamment protecteur des plus faibles.

En ce qui concerne le crédit Martin Hirsch a prononcé les mots justes il doit y avoir « plus d’accès, et moins d’excès ».

Plus d’accès pour ceux qui sans présenter des garanties longues comme la file de casseroles que trainent maintenant derrière eux les banquiers, ont pour eux l’honnêteté et la rigueur de bons gestionnaires « père de famille ».

Cette remarque est également vrai d’ailleurs pour le crédit aux entreprises mais c’est un autre débat, urgent pour conforter le tissu de nos TPE et PME dont les dirigeants confondent moins souvent entrepreunariat au service des hommes et dérives financières de toutes natures.

Moins d’excès. Certes le projet de loi encadre davantage les crédits à la consommation sur les lieux de ventes et liés au carte de fidélité des enseignes mais reste très en deça de ce qu’il conviendrait de faire en matière d’encadrement strict du crédit renouvelable ou revolving.

Sur « ce mauvais crédit qui chasse le bon« , selon le titre de l’enquête de l’UFC-Que choisir à savoir le crédit à la consommation utilisé comme substitut de pouvoir d’achat (pour des dépenses incompressibles) au lieu de l’être selon sa vocation initiale pour améliorer la qualité de vie, il convient en effet de davantage protéger ses « bénéficiaires »!!!

Or si le crédit renouvelable représente 21% du volume total des crédits à la consommation en France, ce sont les personnes à bas revenus, surendettées ou en fort risque de le devenir qui utilisent le plus ces crédits (voir l’article d’Alternatives économiques « Le crédit revolving en accusation » mars 09 pp 34-35). Cet article présente fort à propos comment ces crédits constituent « une quasi-rente pour les établissements prêteurs » et sont de ce fait « profitables » malgré les défaillances de certains emprunteurs.

Or il serait à la fois immoral, socialement injuste et au final économiquement illusoire comme la crise des subprimes vient de le démontrer de laisser perdurer ce système et de ne pas le revoir profondément.

Comme le fait observer Alain Bazot de l’UFC Que choisir, le crédit renouvelable « est une grenade dégoupillée qui tombe dans de mauvaises mains » c’est une trappe à surrendettement pour les ménages les plus modestes. Ne pas en limiter strictement le recours c’est de la non-assistance à personne économiquement et socialement en danger. Selon la Banque de France, ce crédit renouvelable figure dans 84% des dossiers de surendettement !!!!

Or trop souvent selon l’étude de Que choisir de mauvaises pratiques commerciales font que dans 72% des cas les demandes de financement sont orientées par le commerçant vers le crédit renouvelable. De même selon le dossier d’Alternatives économiques « Dans une enquête publiée en mai 2008, le magazine 60 millions de consommateurs constatait que 54% des demandes effectuées dans des grands magasins ont été acceptées malgré un fort endettement des demandeurs. Et que 41% des vendeurs n’avaient posé aucune question sur l’existence de crédits en cours ».

C »est pourquoi, selon Cédric Musso de l’UFC-Que choisir « il faut responsabiliser la distribution de crédit et restaurer une offre diversifiée » (La Croix 17/03/09, article « les associations plutôt déçues par la réforme du crédit ») axe de réforme que la loi n’emprunte pas, se limitant à l’amélioration de l’information du consommateur. L’UFC se prononce parmi ces 5 propositions concrètes, pour l’interdiction du crédit renouvelable sur le lieu de vente.

Il est clair qu’au MoDem, nous devons défendre comme beaucoup d’acteurs responsables « le prêter mieux sans prêter moins » pour assurer le développement économique en garantissant la justice sociale.

Quelques chiffres (source enquête Que choisir sus-visée à date de novembre 2007:

  • 52% des ménages français possèdent au moins un crédit, soit 13,8 millions de ménages réparti comme suit : crédits immobiliers 18,8%, crédits immobiliers et crédits à la consommation 11,8%, crédits à la consommation uniquement 21,4%
  • 33,2% des ménages sont endettés au titre du crédit à la consommation
  • 43% des ménages utilisent un crédit à la consommation ou le découvert de compte courant.

« Pour un développement responsable du crédit renouvelable en France » Athling management décembre 2008 La documentation française, rapport public

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Europe : Obliger le « plombier polonais » à se former

Le MoDem organise sa première Convention thématique européenne sur le thème “La France et l’Europe face à la crise”. Il a été beaucoup question par le passé et avec une bonne dose de mauvaise foi de la part de certains, d’une Union Européeenne caricaturée en Cheval de Troie de la mondialisation « libérale ». Il faut notamment pour gagner le vote des salariés et des milieux populaires, combattre cette idée avec des propositions précises et concrètes.

Pour attiser les peurs de nos concitoyens il suffit en effet de défigurer habilement le grand marché interne à l’Europe qui a permis tant de progrès économiques et sociaux pour les peuples de l’Union, en zone de non-droit livrée à la toute puissance des marchands !

Heureusement la réalité est autre même si chacun sent bien que pour rassurer nos concitoyens à l’égard de l’UE, il faut que le MoDem affirme que pour l’Europe aussi, l’avenir passe par une société créatrice, un modèle social juste et une société durable.

Mais les concepts ou les mots si justes soient-ils ne suffisent pas à accréditer l’idée que « plus et mieux d’Europe » c’est plus de sécurité pour l’emploi et le niveau de vie des citoyens. Il faut le démontrer par des propositions concrètes.

Illustrons le propos dans un domaine qui a fait couler beaucoup d’encre sous les traits du plombier polonais qui allait pouvoir effectuer des prestations de services en France !

Ainsi le décret n°2007-1739 du 11 décembre 2007 (JO du 13/12) relatif au détachement transnational de travailleurs et modifiant le code du travail a été expliqué en détail dans une circulaire de la DGT 2008/17 du 5/10/08 qui expose donc par le menu ce qu’est le régime de salariés détachés en France par une entreprise issue de l’UE dans le cadre d’une prestation de services :

  • La notion de détachement, son cadre et sa durée doivent être précisément définis,
  • Le salarié doit bénéficier d’une surveillance médicale identique à celle qui existe en France,
  • Les règles impératives françaises (dites loi de police) s’appliquent au salarié (sauf si règle plus favorables pour lui dans son pays d’origine), elles sont fixées par l’article L. 1262-4 du Code du travail (libertés individuelles et collectives dans la relation de travail, discriminations et égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, protection de la maternité, congé de maternité et de paternité, congé pour évènements familiaux, conditions de mise à disposition et garanties dues aux salariés par les entreprises de travail temporaire, exercice du droit de grève, durée du travail, repos compensateurs, jours fériés, congés annuels payés, durée du travail et travail de nuit des jeunes, salaire minimum et paiement du salaire y compris les majorations pour heures supplémentaires, règles relatives à la santé et sécurité au travail, âge d’admission au travail, emploi des enfants,
  • information sur la Convention collective (française) applicable pendant la durée du détachement et mention dans le bulletin de paie,
  • les salaires garantis (de la convention collective) ainsi que l’égalité de rémunération homme/femme sont respectés,
  • l’employeur doit pouvoir justifier d’une protection sociale à jour pour le salarié détaché (article L. 111-2-2 du Code de la Sécurité Sociale).

Donc on le voit bien, non l’Union Européenne n’est pas et ne doit pas être la fossoyeuse des droits des salariés européens !

Il appartient aux élus européens et aussi nationaux de les renforcer. Mais il est choquant que dans cette liste de droits garantis ne figurent pas ceux relatifs à la formation continue.

Notamment, parce que n’en déplaisent aux pourfendeurs de l’Europe, c’est bien dans les cénacles européens qu’ont vus le jour deux idées maitresses pour l’avenir de notre « vieux continent » : la formation tout au long de la vie; l’économie de la connaissance.

Il est donc indispensable, que les listes MoDem aux Européennes portent l’idée que les obligations de formation prévues au sein d’un Etat membres doivent s’imposer à tout salarié détaché dans ce pays !

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Pouvoir d’achat : agir sur les causes crée en plus des « emplois oranges »!

Etre ou ne pas être en faveur de, apporter ou pas son appui au mouvement de ce jour est semble t’il la question brûlante du moment. Est-il encore permis de faire de la politique autrement? J’en doute fort mais je m’y risque avec toute l’aversion profonde que le démocrate que je crois être (après tout il n’y a pas de label) a pour la démocratie d’opinion !

Belle démonstration encore des ravages de cette démocratie d’opinion ou tout le monde court après tout le monde et ou règne la confusion la plus totale entre rôles et intentions, discours et actes, postures et convictions… cela m’étonnerait que Marianne y retrouve ses petits…

Même s’il convient de saluer l’unité syndicale trouvée et singulièrement les justes réactions au sein des familles comme l’a dit François Bayrou à une politique marquée par le sceau de l’injustice faute de répartition équitable des efforts demandés et faute de protection des plus faibles.

Il reste peut-être à montrer que la démocratie peut être aussi autre chose qu’une réponse à des séries de questions comme voulez vous gagner plus? voulez vous conserver votre emploi ? voulez vous partir en retraite plus tôt? Il est en effet surprenant qu’au delà de la juste dénonciation et la juste opposition à ce qui ne va pas dans le sens du rassemblement de l’ensemble des français pour résister à la crise, il ne soit pas davantage fait de place dans le débat à l’articulation pouvoir d’achat et emploi qui sont les deux préoccupations majeures des français!!! Or les deux sont pourtant intimement liés !

Tout d’abord parce que ceux qui souffrent le plus des difficultés de pouvoir d’achat sont ceux qui sont privés d’emploi, ou n’occupent pas des emplois dits de qualité.

Tout d’abord la relance par l’investissement est tout à fait légitime si elle est bien orientée vers les secteurs porteurs d’avenir et créateurs d’emplois en France, et bien sûr en tout premier lieu vers l’éducation, la recherche, la culture.

Ensuite, exiger de celui qui a été élu en disant qu’il serait « le président du pouvoir d’achat » une relance de la consommation est tout autant légitime. Mais dans les deux cas, il n’y a pas besoin d’être grand clerc ou très bon démocrate pour voir que « le diable se cache dans les détails » : quelle doit être l’ampleur de cette relance? quels doivent être ses bénéficiaires prioritaires ? et accessoirement comment financer ladite relance.

Pour nous, notamment parce qu’il nous semble utile en démocratie de débattre à partir des faits, ces faits démontrent que l’injustice ne frappe pas prioritairement contrairement aux scandaleux propos d’Eric Woerth ceux qui ont de tels revenus qu’ils doivent en laisser la moitié à l’Etat, mais ceux qui ne gagnent parfois rien car privés involontairement d’emploi ou trop peu faute d’emploi de qualité. Donc l’ordre des priorités est bien pour nous le suivant :

  • Avoir un emploi pour pouvoir gagner sa vie grâce à cette vraie valeur qu’est en effet le travail (même s’il conviendrait dans une orientation notamment de société durable la ré-interroger),
  • Continuer à travailler au lieu de perdre son emploi (revalorisation comme cela a été fait de l’indemnisation du chômage partiel),
  • Travailler mieux et plus lorsque l’on occupe un emploi à temps partiel ou CDD ou en intérim,
  • Compléter ses revenus d’activité et/ou ses revenus issus de la solidarité (33% des revenus distribués en France) lorsque pour des raisons liées au handicap, à l’inaptitude, à des difficultés personnelles lourdes ceux-ci ne suffisent pas à faire face aux dépenses dites « contraintes »,
  • Et seulement, enfin compléter ses revenus par des heures supplémentaires qu’il n’est nullement besoin de subventionner par de l’argent public.

Donc lier pouvoir d’achat et emploi c’est tout d’abord aussi simple que de ne pas passer à la trappe la connaissance que nous pouvons avoir grâce aux rapports et études sur le sujet des facteurs de pauvreté (les exclus et les pauvres ne sont-ils « interessants » qu’en période de grand froid?), sur les facteurs de maintien durable dans la précarité de l’emploi et de revenus d’une trop grande partie de nos compatriotes….

J’entends déjà la réplique : « en défendant la situation de tous les salariés c’est aussi les plus faibles que l’on protège car sinon on glisse toujours vers plus bas ». Cette défense est évidemment souhaitable, mais un instrument comme le SMIC n’y contribue t’il pas? : SMIC = +40,26% de 2000 à 2008, indice INSEE hors tabac (en moyenne annuelle) dans la même période +16,20%. Cette évolution n’ayant pas réglé tous les problèmes on voit bien que le problème ne sera jamais résolu sans s’attaquer avec vigueur aux causes !

Donc, même si je viens de lire que les mesures annoncées ce 19 mars 2009 au soir par le Gouvernement, s’inscrivent au moins partiellement, dans l’orientation de ce je viens d’écrire (avant d’en prendre connaissance) évidemment je n’en retire pas une ligne. Un démocrate est un homme de convictions surtout quand il s’agit de défendre les plus faibles. Et ceci d’autant plus que la deuxième partie de l’argumentation est tout à fait complémentaire de ceci, et que sur ce volet, il y a fort peu de chance que le Gouvernement face une quelconque annonce.

Ensuite, il convient de s’attaquer prioritairement avec énergie aux causes des difficultés de pouvoir d’achat par le biais de politiques ambitieuses en matière de logement, de santé, de formation, de développement des services sociaux et de l’économie sociale et solidaire, et une régulation économique par le contrat. Tous ces secteurs et mesures peuvent créer ce que l’on peut appeler des « emplois orange » tout en améliorant durablement le pouvoir d’achat!

Il faudrait consacrer plusieurs billets à la question de l’évolution du pouvoir d’achat et de sa mesure (déficiente le MoDem se doit de réfléchir à une proposition d’amélioration de celle-ci, celle de l’INSEE étant imparfaite ce qui est reconnu par tous), de sa perception par l’opinion et donc de son articulation avec d’autres thématiques comme l’emploi (cf ci-dessus) mais encore la protection sociale et/ou la fiscalité.

Pour l’heure limitons nous à un constat souvent validé par les « experts » (voyez bien Monsieur Minc nous ne sommes pas populistes) : la perception négative des français quand à l’évolution de leur pouvoir d’achat est liée à une forte augmentation ces dernières années de la part des dépenses dites contraintes (loyer, électricité, gaz, abonnements divers dont télécommunications et transport….) dans leur budget global.

Or que constate t’on dans le même temps ? Ces dépenses trop fortement en hausse sont liées à des domaines pour lesquelles les politiques mises en oeuvre sont durablement déficientes et dont l’amélioration serait par contre directement créatrice d’emploi ! Qu’attendons nous pour proposer et surtout agir?!!

* Le logement est le poste de dépense principal pour nos compatriotes et plus encore évidemment pour les familles les plus modestes. C’est une question à traiter pour elle-même mais il me semble essentiel que le MoDem, en fasse une composante importante de sa réflexion sur le pouvoir d’achat tant il est par ailleurs démontrer aussi que l’évolution de l’emploi en France est « bâtiment dépendante ».

Avoir une politique ambitieuse contre le mal-logement, le développement du logement social, l’accès à la propriété en évitant les surrendettements, etc… voilà qui nécessairement créera de l’emploi encore faut-il sans doute du courage politique sinon ce problème ne trainerait pas de la sorte…

* L’énergie : là encore, les études ont montré que les ménages ayant dans les dernières années le plus souffert des évolutions des prix sont les ménages ruraux pour lesquels les dépenses de carburant entrent pour une part importante du budget. On commence à avoir une idée précise sur « l’énergie dépendance » de l’évolution des coûts de production et des prix à la consommation. Mettre en place une vraie politique énergétique, au-delà des considérations écologiques est donc un instrument clé pour la défense là encore du pouvoir d’achat de nombre de nos concitoyens et la création d’emploi dans ce secteur des énergies alternatives.

* Les produits alimentaires : au-delà de la crise alimentaire, et notamment des pistes de réflexion indispensables au profit du maintien dans tous les pays du monde d’une agriculture « vivrière » destinée prioritairement à nourrir les populations locales, il convient dans nos pays, indépendamment de la réforme de la PAC et en complément de celle-ci, de travailler une fois pour toute à des « modes de régulation économiques » le plus possible concertés entre tous les acteurs des filières de productions agricoles.

Elle permettrait d’assurer à chacun d’eux la juste rémunération de leur travail, tout en luttant contre toute forme de prélèvements excessifs de tel ou tel intermédiaire qui pénalisent les consommateurs et surtout les plus modestes (privés par exemple de fruits, de légumes et de viande qui deviennent des produits de luxe). Des modes de distributions raccourcissant les circuits producteurs/consommateurs doivent également faire l’objet de réflexion notamment parce que là encore ils peuvent être créateurs d’emplois locaux en plus écologiquement responsables (Un kilo de pommes d’Afrique du Sud nécessite 20 fois plus de pétrole pour son transport que celui qui est produit localement qui lui est facteur d’emploi).

Quand mettrons nous fin à des scandales tels que celui de l’évolution du prix de la viande ? de 1990 à 2008 : prix à la production -15% prix de vente à la consommation +50% !!!!!

Simple question de bon sens si ce genre de problème n’est pas réglé toute politique d’amélioration des revenus est un tonneau des danaïdes.

* Les dépenses de santé : le vieillissement de la population, le développement de certaines maladies professionnelles ou de pathologies liées aux modes de vies modernes (obésité) insuffisamment traitées par des politiques de santé publiques basées sur la prévention, font que les dépenses de santé risquent de grever toujours plus les budgets des ménages.

Au-delà de la question de l’équilibre des comptes sociaux, la mise en place d’une politique de santé plus axée sur la prévention (qui doit être créatrice aussi d’emplois !!!) assurant les meilleurs soins pour tous au meilleur coût me semble indissociable d’une politique en faveur du pouvoir d’achat.

* Les efforts en faveur de l’éducation : Last but not least, il semble aussi que l’ambition de doter notre pays d’un système éducatif performant réussisant réellement à jouer son rôle « républicain » de rétablissement de l’égalité des chances est très directement un élément de soutien au pouvoir d’achat. Il n’y a qu’à observer les statistiques fournies par les enquêtes et études réalisées sur le rapport entre niveau de revenus et niveau de formation, ou entre le « prestige » des « diplômes » obtenus et les salaires d’entrée dans la vie active pour s’en convaincre.

Partisan de la certification des compétences professionnelles et de toute forme de moyen pour valoriser le développement professionnel des salariés, il ne s’agit pas ici de promouvoir une « course au diplôme » mais de faire de la formation un levier pour tous pour connaître au cours de sa vie professionnelle par ce biais aussi une évolution de ses revenus (ce dont la CFDT notamment et à juste titre fait actuellement un élément fort de revendication). Là aussi, l’emploi maintenu ou créé est évidemment levier pour la création de nouvelles richesses utiles au pays.

* Les services à la personne (notamment l’accueil de la petite enfance et la gestion de la dépendance), les services sociaux, et globalement l’économie sociale et solidaire, par l’ensemble des palliatifs mais aussi des possibilités de progrès qu’ils représentent pour les citoyens les plus faibles face à la complexité des aides et prestations, aux difficultés du quotidien pour arbitrer entre revenus et vie familiale ou sociale, etc…  sont aussi des pans de l’activité économique et sociale de notre pays qui permettent de soulager les revenus et de créer beaucoup d’emplois socialement utiles.

Donc les gisements d’emplois oranges qui ne se limitent pas à celà, tant l’amélioration de la démocratie de proximité, la reconstruction du lien social et notamment la prévention de la délinquance, le développement d’espaces et d’outils non marchands dans les domaines de la culture, des technologies, de l’éducation populaire sont aussi à explorer… Nous y reviendrons et nous attendons vos contributions.


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Pour la promotion des « emplois oranges » (draft)

Le MoDem étant promoteur d’une société durable il doit encourager le développement des emplois dits « verts » en lien avec la préservation de la planète selon le modèle du développement soutenable.

Mais en plus, et basés sur les autres piliers de son projet politique (le modèle humaniste pour le XXIème siècle) que sont également la promotion « d’une société créative » et « d’un modèle social juste », dans le cadre d’une démocratie rénovée où le vouloir vivre-ensemble retrouve du sens, le MoDem doit promouvoir la création ‘d’emplois oranges ».

Ce point a été abordé au détour d’un billet centré sur l’articulation pouvoir d’achat-emploi, et reprend au stade de projet des éléments de ce billet.

Il est un appel à la réflexion et aux idées sur l’illustration et la défense des « emplois oranges ».

Des politiques ambitieuses en matière de logement, de santé, de formation, de développement des services sociaux et de l’économie sociale et solidaire peuvent créer ce que l’on peut appeler des « emplois orange »!

* Le logement est le poste de dépense principal pour nos compatriotes et plus encore évidemment pour les familles les plus modestes. C’est une question à traiter pour elle-même mais il me semble essentiel que le MoDem, en fasse une composante importante de sa réflexion sur le pouvoir d’achat tant il est par ailleurs démontrer aussi que l’évolution de l’emploi en France est « bâtiment dépendante ».

Avoir une politique ambitieuse contre le mal-logement, le développement du logement social, l’accès à la propriété en évitant les surrendettements, etc… voilà qui nécessairement créera de l’emploi encore faut-il sans doute du courage politique sinon ce problème ne trainerait pas de la sorte…

* L’énergie : là encore, les études ont montré que les ménages ayant dans les dernières années le plus souffert des évolutions des prix sont les ménages ruraux pour lesquels les dépenses de carburant entrent pour une part importante du budget. On commence à avoir une idée précise sur « l’énergie dépendance » de l’évolution des coûts de production et des prix à la consommation. Mettre en place une vraie politique énergétique, au-delà des considérations écologiques est donc un instrument clé pour la défense là encore du pouvoir d’achat de nombre de nos concitoyens et la création d’emploi dans ce secteur des énergies alternatives.

* Les produits alimentaires : au-delà de la crise alimentaire, et notamment des pistes de réflexion indispensables au profit du maintien dans tous les pays du monde d’une agriculture « vivrière » destinée prioritairement à nourrir les populations locales, il convient dans nos pays, indépendamment de la réforme de la PAC et en complément de celle-ci, de travailler une fois pour toute à des « modes de régulation économiques » le plus possible concertés entre tous les acteurs des filières de productions agricoles.

Elle permettrait d’assurer à chacun d’eux la juste rémunération de leur travail, tout en luttant contre toute forme de prélèvements excessifs de tel ou tel intermédiaire qui pénalisent les consommateurs et surtout les plus modestes (privés par exemple de fruits, de légumes et de viande qui deviennent des produits de luxe). Des modes de distributions raccourcissant les circuits producteurs/consommateurs doivent également faire l’objet de réflexion notamment parce que là encore ils peuvent être créateurs d’emplois locaux en plus écologiquement responsables (Un kilo de pommes d’Afrique du Sud nécessite 20 fois plus de pétrole pour son transport que celui qui est produit localement qui lui est facteur d’emploi).

Quand mettrons nous fin à des scandales tels que celui de l’évolution du prix de la viande ? de 1990 à 2008 : prix à la production -15% prix de vente à la consommation +50% !!!!!

Simple question de bon sens si ce genre de problème n’est pas réglé toute politique d’amélioration des revenus est un tonneau des danaïdes.

* Les dépenses de santé : le vieillissement de la population, le développement de certaines maladies professionnelles ou de pathologies liées aux modes de vies modernes (obésité) insuffisamment traitées par des politiques de santé publiques basées sur la prévention, font que les dépenses de santé risquent de grever toujours plus les budgets des ménages.

Au-delà de la question de l’équilibre des comptes sociaux, la mise en place d’une politique de santé plus axée sur la prévention (qui doit être créatrice aussi d’emplois !!!) assurant les meilleurs soins pour tous au meilleur coût me semble indissociable d’une politique en faveur du pouvoir d’achat.

* Les efforts en faveur de l’éducation : Last but not least, il semble aussi que l’ambition de doter notre pays d’un système éducatif performant réussisant réellement à jouer son rôle « républicain » de rétablissement de l’égalité des chances est très directement un élément de soutien au pouvoir d’achat. Il n’y a qu’à observer les statistiques fournies par les enquêtes et études réalisées sur le rapport entre niveau de revenus et niveau de formation, ou entre le « prestige » des « diplômes » obtenus et les salaires d’entrée dans la vie active pour s’en convaincre.

Partisan de la certification des compétences professionnelles et de toute forme de moyen pour valoriser le développement professionnel des salariés, il ne s’agit pas ici de promouvoir une « course au diplôme » mais de faire de la formation un levier pour tous pour connaître au cours de sa vie professionnelle par ce biais aussi une évolution de ses revenus (ce dont la CFDT notamment et à juste titre fait actuellement un élément fort de revendication). Là aussi, l’emploi maintenu ou créé est évidemment levier pour la création de nouvelles richesses utiles au pays.

* Les services à la personne (notamment l’accueil de la petite enfance et la gestion de la dépendance), les services sociaux, et globalement l’économie sociale et solidaire, par l’ensemble des palliatifs mais aussi des possibilités de progrès qu’ils représentent pour les citoyens les plus faibles face à la complexité des aides et prestations, aux difficultés du quotidien pour arbitrer entre revenus et vie familiale ou sociale, etc…  sont aussi des pans de l’activité économique et sociale de notre pays qui permettent de soulager les revenus et de créer beaucoup d’emplois socialement utiles.

Donc les gisements d’emplois orange qui ne se limitent pas à celà, tant l’amélioration de la démocratie de proximité, la reconstruction du lien social et notamment la prévention de la délinquance, le développement d’espaces et d’outils non marchands dans les domaines de la culture, des technologies, de l’éducation populaire sont aussi à explorer… Nous y reviendrons et nous attendons vos contributions.

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« Populiste » comme injure à un démocrate : un comble !

Salissez ! salissez, il en restera bien toujours quelque chose. C’est pour cela qu’il est du devoir des démocrates de répondre aux attaques y compris les plus basses et infondées car sinon, dans ce pays, les amateurs de guignolades prennent le pas sur les hérauts de la démocratie (permettez moi de citer encore Euripide « Quelqu’un présente t’il à l’Assemblée quelque projet pour le bien de l’Etat? » (Les suppliants))!

Non Monsieur Minc et tous ceux qui l’ont précédé ou l’ont copié, François Bayrou n’est pas populiste ! Il est le premier d’entre nous « les citoyens engagés » qui formons le Mouvement démocrate (art. 1 de la Charte éthique du MoDem)!

Or entre « citoyen engagé » et populisme il y a totale antinomie!

Il est probable d’ailleurs que cela ne vous a pas échappé à vous l’esprit si fin qui signait (hier soir) un éditorial où vous fustigiez l’arrogance et la suffisance française!

Vaste sujet et sur le fond, il suffit de voyager et de lire les enquêtes internationales pour se rendre compte combien cette assertion comporte du vrai, mais apprenez à utiliser un miroir Monsieur Minc vous y verrez peut-être la poutre de votre arrogance qui justement nourri le populisme que vous dénoncez et non pas la paille de l’énergie d’un démocrate (François Bayrou) parfois obligé de « hausser le ton » pour exister dans un monde médiatique hostile que vous connaissez bien et pour cause !!!!

Sur le populisme comme idéologie comme sur « populiste » comme injure politique il a été beaucoup écrit (voir ci dessous quelques liens utiles).

Retenons pour notre argumentation, l’analyse approfondie conduite par Pierre-André Taguieff dans « L’illusion populiste » (éditions Berg International 2002) et fort bien synthétisée par Patrice Deramaix dans un article intitulé fort à propos « Le peuple contre la démocratie : le populisme ».

Or ne vous en déplaise ainsi qu’à tous ceux qui veulent l’éliminer ou en limiter l’influence le MoDem c’est l’exact inverse : le peuple pour la démocratie, et la démocratie pour le peuple (soit l’élévation du niveau de conscience et de responsabilité des citoyens).

Voici une illustration de ce principe à partir des caractères constitutifs des populismes tels que dégagés par PA Taguieff et résumés par P. Deramaix :

Caractères du populisme

Identité du MoDem

  • Refus des médiations qui s’exprime à travers la dénonciation des institutions politiques en place.
  • La démocratie exige la séparation des pouvoirs politiques (exécutif, législatif, judiciaire) économiques et médiatiques pour justement asseoir la légitimité de chacun d’entre eux. (art. 2 de la Charte des valeurs)
  • Un régime autoritaire et/ou semi plébiscitaire mobilisant les masses autour d’un chef charismatique et faisant l’économie de la médiation institutionnelle.
  • Le MoDem est un mouvement de citoyens engagés (art. 1 de la Charte éthique). Le Mouvement Démocrate respecte en son sein les principes démocratiques qu’il promeut à l’extérieur, notamment information, participation, liberté du débat, transparence des décisions (art. 2 de la Charte éthique).
  • Une idéologie idéalisant le peuple pris dans sa dimension culturelle et sociologique et l’opposant à un «ennemi» démonisé.
  • Chaque citoyen doit être considéré comme un acteur des choix publics qui le concernent. Il a droit a une complète information dans la préparation de ses décisions. Chaque citoyen doit être considéré comme responsable, en droits et en devoirs (art. 4 de la Charte des valeurs)
  • Un rejet de l’expertise ou de l’élitisme faisant appel au «sens commun».
  • Le Mouvement démocrate s’organise pour que tout adhérent puisse recevoir une formation afin d’améliorer sa capacité de compréhension et d’engagement. (art. 7 de la Charte éthique)
  • Une réthorique usant de l’argumentation ad populum, utilisant les ressources de la communication de masse.
  • Le Mouvement démocrate est un mouvement de citoyens engagés (art. 1 de la Charte éthique). Le pluralisme politique et médiatique, garantit seul la liberté de penser, la liberté d’opinion, l’émancipation des citoyens et leur faculté politique (art. 3 de la Charte des valeurs)
  • Une forme de légitimation du pouvoir apparaissant dans les contextes de crise engendrée par la modernisation: on valorise le peuple contre l’autorité des élites.
  • Le but de notre action est l’établissement d’une société de liberté, de responsabilité et de justice orientée vers l’épanouissement intellectuel et moral de la personne humaine et des communautés dans lesquelles celle-ci s’enracine. (art. 1 de la Charte des valeurs)

Alors chers amis démocrates portons toujours plus profond, au milieu de nos CONCITOYENS notre révolution civique orange et tous nos contradicteurs qui confondent la Constitution française qui exige qu’ « aucune section du peuple ni aucun individu » (art. 3)  ne brigue seul la souveraineté nationale avec « OUI-OUI au pays de la politique » en serons pour leurs frais !

Quelques liens traitant du populisme :

http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/DORNA/10680

http://www.laviedesidees.fr/Vous-avez-dit-populisme.html

http://www.monde-diplomatique.fr/2007/06/RAMONET/14842


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Crise sociale : et si on essayait le respect?

Ce billet aurait pu s’intituler « petite voix d’outre-tombe du dialogue social ».

Petite car dans le tumulte actuel sur les questions sociales il est difficile de faire entendre un discours sans doute un peu trop décalé, même si centré sur le même objet, à savoir les conséquences tragiques au plan humain et pour le plus grand nombre  d’une crise économique, résultat de l’incurie d’une minorité !

D’outre-tombe du dialogue social, car dans notre pays, un dialogue social digne de ce nom à bien du mal à exister, laminé qu’il est d’une part, par le dialogue quasi permanent entre le Peuple et le Pouvoir exécutif et, d’autre part, dans un culte de ce que l’on appelle « le mouvement social » (alors que pour les sociologues, pour dûment porter ce nom il conviendrait qu’il ait un débouché politique, ce qui en France relève jusqu’à présent de la quadrature du cercle).

Bref, vous l’aurez compris, les propos qui vont suivre sont empreint d’un « optimisme de la volonté » teinté d’une grande inquiétude à sortir par le haut dans cette crise sociale. D’où l’accent mis sur le respect car il semble beaucoup faire défaut pour un traitement efficace et durable des difficultés d’ordre économico-social dans notre pays!

Respect tout d’abord envers les victimes des difficultés économiques et sociales.

La polémique récente autour du rôle des militants du NPA dans ces affaires tombe à pic pour rappeler que les catastrophes économiques et sociales comme les catastrophes naturelles doivent d’abord et surtout faire l’objet de mesures de prévention, puis lorsqu’elles surviennent, de mesures de secours d’urgence et, enfin, de révision des mesures de prévention (lorsque celles-ci ont failli) plutot que de prophètes de malheurs répétant à l’envie « on vous l’avait bien dit » !!!

Ce respect des victimes passe aussi par l’évaluation fine et juste de leur situation en s’attachant à mesurer avec précision la nature et l’ampleur de leurs difficultés pour y répondre. A cet égard, les passes d’armes entre MM Chérèque et Thibaut au sujet du caractère prioritaire de l’emploi ou du pouvoir d’achat ont un côté surréaliste tant il devrait pouvoir être aisé tant au niveau des partenaires sociaux que des pouvoirs publics de déterminer ce genre de priorité (c’est un ancien chômeur qui écrit) et leurs inévitables variantes.

Sans être toujours bien orienté, notre appareil statistique national, et nos instituts spécialisés dans l’étude des questions socio-économiques délivrent chaque année de nombreux rapports et études dont les données sont vites oubliées des responsables à la première occasion d’en découdre d’un point de vue « idéologique » ou « politique » (les deux termes étant utilisés d’ailleurs dans le mauvais sens du terme, tant le renouvellement des idéologies et des pratique politiques font défaut). Les exemples abondent, dont par exemple récemment sur la question de la relance du pouvoir d’achat et les statistiques relatives aux travailleurs pauvres.

Bref les victimes ont donc besoin d’action politique assise sur des constats le plus largement partagés et patiemment construite sur la base de la réalité (chaque partie ayant sa grille d’analyse de celle-ci propre, les idéologies sont en ce sens utiles et légitimes) telle que les débats, tripartites (Etats / Employeurs / Syndicats) si besoin, auront pu permettre de l’appréhender avec le plus de justesse possible.

En ce sens l’approche du dialogue social dite de « l’accord de méthode » est un bon outil qu’il serait peut être utile de généraliser. Le trop fréquent dénigrement d’ailleurs de l’utilisation de cet outil de recherche de compromis et de solutions concrètes et pérennes en dit long d’ailleurs sur l’état du dialogue social dans notre pays.

Respect ensuite des acteurs du dialogue social.

Les déclarations de François Chérèque sur le mélange des fonctions entre responsables politiques (qui se comporteraient comme des délégués syndicaux) et syndicalistes au sein des entreprises en difficultés pointent une des difficultés du dialogue social en France : le manque d’autonomie des « partenaires sociaux » par rapport aux pouvoir exécutif et à l’Etat. In fine cette difficulté pèse dans le manque d’efficacité du dialogue social à l’apport de solutions dans la résolution des crises.

Celle-ci va d’ailleurs de pair avec un autre drame social qui frappe durement notre pays, la perte des liens sociaux et la dégradation du « vouloir vivre ensemble »; mal qu’au passage la bipolarisation de la vie française qui organise la vie politique comme un champ de bataille tends à aggraver. Il nous semble essentiel à cet égard de faire de la reconstruction de ce lien social une nouvelle frontière pour notre pays, et donc pour le MoDem !

En effet, ce n’est pas un hasard si, dans les pays scandinaves, la vigueur, la maturité du dialogue social  et l’autonomie et donc le respect mutuel dont les partenaires sociaux font preuve est un puissant amortisseur aux conséquences des difficultés économiques et sociales dans ces pays.

Comme l’a noté Philippe Frémaux « Le modèle danois (…) c’est d’abord faire société ensemble : c’est affirmer concrétement qu’il nous faut gagner tous ensemble, sans laisser personne au bord de la route ». C’est la longue tradition de dialogue, de partenariat, de confiance sociale danoise. Or comme l’indiquait Marie-Louise Knuppert Sécrétaire Générale de la Confédération syndicale danoise LO « le tripartisme pierre de touche du modèle danois avec une concertation permanente entre employés, employeurs et pouvoir public, n’existe pas dans votre législation. N’en déplaise à vos partis, la solution danoise, encore une fois, ne peut
être plaquée en France »
. (NO n°2276 du 19 au 25 juin 2008).

Ce « vouloir vivre ensemble » pour reprendre l’expression d’Alain Touraine, ce respect du contrat social et de l’autonomie des « corps intermédiaires » est ce qui rend possible la mise en place de ce niveau de dialogue dans le cadre duquel chaque acteur de la vie politique et sociale se respecte et peut chercher des compromis (Madame Knuppert parle de « culture du compromis ») acceptables par tous.

Effectivement, peut être ne faut t’il pas rêver dans notre capacité collective à adopter cette « culture du compromis », souvent perçu comme un gros mot et trop souvent confondu avec la compromission alors qu’il signifie simplement « accord avec des concessions mutuelles » (ce qui n’est finalement que ce que tout le monde pratique au quotidien dans de multiples domaines y compris pour les révolutionnaires les plus radicaux, à l’exception peut être des ermites :-))

Comme le réclament d’ailleurs souvent eux-même les partenaires sociaux (organisations d’employeurs et syndicats de salariés), est-il impossible de mettre en place  une vraie et totale subsidiarité pour traiter une liste de questions économico-sociales dont le périmètre serait défini ?

Cette délégation totale et sans possibilité pour les Pouvoirs publics de remettre en cause les accords alors conclus aurait sans doute pour mérite de renforcer concrétement le rôle des partenaires sociaux, et sait-on jamais, subsidiairement de clarifier dans l’opinion les rôle des politiques qui est d’élever le niveau de conscience et de responsabilités de citoyens et d’organiser notamment la cohésion sociale d’une Nation, et celui des partenaires sociaux qui est de définir les modalités dans lesquelles le progrès économique et social peut être préservé ou développé.

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Contribution à l’identité du MoDem (texte en pdf)

Vous trouverez ci-joint un fichier pdf reprenant l’intégralité des articles publiés sous la catégorie MoDem Mouvement civique.

Cette contribution défends l’idée d’un MoDem indépendant fédérateur d’initiatives citoyennes.

Il est téléchargeable en cliquant sur le lien ci-dessus.

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Petit abcédaire démocrate

Une petite présentation (quasi officielle :-) ) du MoDem et des démocrates…

* Adhérents : « Les adhérents du Mouvement Démocrate reconnaissent pour l’action en commun la nécessité de l’organisation. Ils acceptent de s’inscrire dans la discipline et la cohérence de cette action » (§ VIII de la Charte éthique). « Les adhérents du Mouvement Démocrate assument le débat interne et considèrent le dénigrement externe comme incompatible avec l’engagement » (§ IX idem). « Les adhérents du Mouvement Démocrate sont solidaires des décisions collectives du Mouvement, notamment en termes d’investitures pour les différentes élections » (X idem).  Chaque adhérent étant par ailleurs un citoyen engagé (§ 1 de la dite Charte) il assume donc avec une expertise rare et le sourire le fait d’être l’une des voix au chapitre de la définition du meilleur pour la Cité et donc pour le MoDem.

* Bipolarisation : L’originalité, la force du MoDem est de proposer de dépasser cette bipolarisation érigée en système pour mieux exclure des choix pour déterminer l’intérêt général le citoyen épris de bien commun et de dialogue.

* Courage et convictions : Ceux qui en manquèrent en 2007 se réfugièrent au Nouveau Centre (voir ce mot). L’indépendance du MoDem à l’égard des blocs UMP – PS est constitutive de l’identité du MoDem. Elle a même ses ultras « indépendantistes » qu’on se le dise…

* Demos : C’est le peuple, pour lequel, par lequel et avec lequel le MoDem entend travailler à « l’établissement d’une société de liberté, de responsabilité et de justice orientée vers l’épanouissement intellectuel et moral de la personne humaine et des communautés dans lesquelles celle-ci s’enracine » (art. 1 de la Charte des valeurs).

* Europe : « L’Europe rassemblée est le précurseur nécessaire des organisations régionales. Voilà pourquoi le combat pour une Europe protectrice de diversité, respectueuse des peuples qui la composent, n’est pas seulement un combat pour nous mêmes mais pour toute l’humanité. Il faut une adhésion démocratique. » (Projet politique p. 4 du Livret d’accueil)

* France de toutes nos forces : Intuition fondatrice du MoDem, la seule capable de renouveler en profondeur la vie politique en France pour l’accorder avec notre temps, celui de l’ouverture au monde ET de la solidarité. La nouvelle voie d’une France du respect des citoyens préalable à leur engagement pour le bien de tous.

* Garantir l’équilibre du monde : Ambition que poursuit le MoDem dans le cadre des relations internationales par le biais de l’avènement d’organisations internationales et évidemment de l’Union européenne, tant celui-ci est menacé par des superpuissances de toutes nature (art. 11 de la Charte des valeurs)

* Humanisme : « Le MoDem propose un modèle humaniste pour le XXIème siècle reposant sur 4 piliers : il faut que la société soit créative, il faut un modèle social juste, il faut que la société soit durable, il faut l’équilibre des puissances et donc l’Europe. » (Projet politique p. 4 du Livret d’accueil)

* Indépendance : « Pluralisme politique, pluralisme syndical, pluralisme dans les médias, permettent seuls aux citoyens, conscients et informés de penser les enjeux de l’avenir, et pas seulement ceux du passé. Le pluralisme ouvre sur le dialogue et permet quand la situation l’exige de larges consensus nationaux. Si l’on veut porter le pluralisme, définir un projet nouveau, l’indépendance est la condition nécessaire » (Projet politique p. 4 du Livret d’accueil)

* Justice : « Les réformes sont une nécessité pour adapter un pays aux temps nouveaux. Mais elles ne seront acceptées durablement, que si l’esprit de justice les inspire et les règles, et si l’on refuse les ghettos dus à l’argent, à l’origine, à l’âge, à la situation sociale ». (Projet politique p. 4 du Livret d’accueil)

* Kahn Jean-François : Esprit et homme libre français.  Théoricien de la réforme seule radicalement révolutionnaire dans Où va t’on ? Comment on y va ! Jean-François porte haut et fort les couleurs du MoDem et de la révolution civique qu’il appelle depuis des années de ses voeux!

* Laïcité : « La laïcité est la garantie du vouloir-vivre ensemble. Nous considérons que la laïcité telle qu’elle a été peu à peu définie par la République française est un apport précieux à l’avenir de l’Europe et de l’humanité ». (article 10 de la Charte des valeurs)

* Mouvement : Selon la belle expression de Vincent Lindon, le MoDem est « un mouvement en mouvement ». « Le Mouvement Démocrate est un mouvement de citoyens engagés » (art. 1 Charte éthique).  Avec Philippe Zarifian il est possible de nous vivre comme « citoyen (…) reconnu comme une véritable individualité, qui s’associe avec d’autres pour former une multitude, non pas en vertu d’un effet d’imitation et de conformisme, mais à partir du partage de la même intelligence de la chose politique et des mêmes convictions éthiques forgées en commun, au contact des grands choix de vie. »

* Nouveau Centre : N’a de nouveau que le nom. Pour le reste tout est vieux, surtout l’usage de la mauvaise foi et de la lâcheté en politique… Comment peut-on avoir soutenu pendant des mois l’idée de la France de toutes nos forces sans en assumer les éventuelles conséquences pour son mandat?

* Orange : Couleur de ralliement des partisans d’une révolution civique dont la France a le plus grand besoin. Couleur du MoDem évidemment!

* Pluralisme : « La défense du pluralisme est au coeur de l’action du Mouvement Démocrate. La multitude et la diversité des opinions des Français ne peuvent se résumer en deux bulletins de vote, en deux projets de société. Le pluralisme doit permettre la représentation de toutes les sensibilités dans le débat public. L’indépendance des médias, en délivrant une information objective, est la meilleure garantie du pluralisme politique ». (Enracinés dans notre histoire p. 5 du Livret d’accueil)

* Quo vadis ? : Dossier équivalent pour François Bayrou et le projet politique du MoDem du fameux carnet d’Aimé Jacquet sur les schémas tactiques des bleus pendant la coupe du monde de 1998…  cela promet ! :-)

* Responsabilité : Marc Sangnier a définit la démocratie comme « l’organisation politique de la société qui vise à porter à son plus haut degré la conscience et la responsabilité des citoyens ». La démocratie est l’horizon de notre mouvement. C’est un idéal qui doit s’incarner dans toutes les organisations des hommes, politiques, professionnelles, associatives… » (Enracinés dans notre histoire p. 5 du Livret d’accueil )

* Société durable : « La solidarité entre générations est une exigence aussi élevée que la solidarité à l’intérieur d’une génération. Nous sommes durablement confrontés à des menaces sur l’équilibre de la planète et de nos pays. Le passage de l’énergie abondante et bon marché à l’énergie rare et chère, le choc climatique, le poids croissant des déficits et de la dette, le veillissement de nos populations, les désordres monétaires sont autant de menaces sur l’avenir. La vertu du modèle humaniste, c’est l’équilibre. » (Projet politique p. 4 du Livret d’accueil)

* Transparence des décisions : « Le Mouvement Démocrate respecte en son sein les principes démocratiques qu’il promeut à l’extérieur, notamment information, participation, liberté du débat, transparence des décisions » (art. 2 de la Charte éthique)

* Un combat de valeurs : C’est le combat, pacifique, définit par François Bayrou comme « exigeant mais formidable » que les démocrates ont a conduire pour porter haut les valeurs de liberté, de responsabilité et de justice. (mot aux démocrates de F. Bayrou p. 3 du Livret d’accueil).

* Vérité du débat public : « Nous croyons que la démocratie exige la prise de conscience et de responsabilité des citoyens. Ils ont droit à la vérité du débat public et à la protection contre les abus de pouvoir. Ils ont droit à des institutions loyales qui garantissent la séparation des pouvoirs, exécutif, législatif, judiciaire et la juste représentation des citoyens. » (projet politique, p. 4 du livret d’accueil)

* What else ? : Le MoDem évidemment ! :-)

* X : Comme n°10 ! François Bayrou est le meneur de jeu mais le MoDem est une très nombreuse équipe « de citoyens engagés » !

* Yes we can : Slogan démocrate par excellence ! Oui dans une démocratie représentative c’est par la mobilisation du peuple avec son génie propre et en lien avec l’âme (ce qui meut, ce qui fait avancer) du pays que se réalisent les plus grandes choses.

* Zozo : Quand tu ne te plie pas à la bipolarisation tu es forcément pour les tauliers de la politique un zozo ignorant que la mère de toute les batailles est l’élection présidentielle et donc qu’un jour où l’autre… Un citoyen engagé est avant tout un démocrate « de base », son action commence dans sa commune, son canton, sa région… et là comme ailleurs des majorités arc-en-ciel dites d’intérêt « local » sont possibles.

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