Ce que le MoDem n’est pas.
2. Le MoDem n’est pas un parti de « mous ».
Nous entendons souvent ces qualificatifs à propos des électeurs et sympathisants du MoDem qui seraient soit selon les uns des « gens de droite ayant honte de se présenter ainsi » et pour les autres des « gens de gauche ayant honte de se présenter ainsi ».
Que ces personnes se rassurent, les électeurs et militants du MoDem sont seulement très fiers d’être MoDem.
D’abord parce que c’est encore à ce jour un choix politique difficile donc courageux, la preuve beaucoup trop de personnes qui pensaient d’abord
à leur carrière politique ont abandonné sans raisons valables un projet qui était clair puisque le rassemblement de « toutes les forces » ne peut se faire forcément qu’en refusant l’allègeance à l’un comme à l’autre des deux camps.
Ensuite, parce que même sans se référer à l’extrême centrisme de Jean-François Kahn, ce n’est pas parce que l’on promeut des idées qualifiées parfois de « modérées » que l’on est sans force de conviction, et que ces idées ne sont pas radicales voire pleinement révolutionnaires (au sens où elles renversent un ordre établi, par exemple celui de la bipolarisation).
En effet, notre monde est complexe, il demande une analyse très exigeante des situations en y impliquant le plus possible l’ensemble des « parties prenantes »….
Nos amis radicaux ont montré que la longévité et la vigueur d’une pensée politique ne se mesure pas au caractère outrageusement partisan de son contenu mais à la pertinence et au tranchant de ses arguments… le solidarisme par exemple est en effet un parfait exemple d’une idéologie « réformiste » conservant une profonde actualité…
Il en va de même pour ce que l’on nomme parfois l’économie sociale de marché, les
coopératives, les mouvements d’éducation populaire, etc…. la liste est longue des
idées et pratiques que certains qualifieraient de « tièdes » ou de « plan-plan » et qui ont un bel avenir devant elles.